Le Corbusier
L'Unité d'Habitation
L’Unité d’Habitation de Firminy est conçue par Le Corbusier comme une « ville verticale » alliant logements individuels et services collectifs. Elle est aujourd’hui encore habitée par près de 900 personnes.
Commencée en 1965, elle est achevée, à la mort de Le Corbusier, par André Wogenscky, l’un de ses collaborateurs. Elle est la dernière des 5 Unités bâties dans le monde. Conçue suivant le système de mesures du Modulor créé par Le Corbusier, elle fait 130 mètres de long, 21 mètres de large et 56 de haut.
Grâce aux pilotis qui surélèvent l’édifice et à la façade libre, les 414 appartements, pour la plupart traversants est-ouest et en duplex, bénéficient d’un maximum d’ensoleillement.
Aux derniers niveaux, l’école maternelle colorée et lumineuse s’étend sur 3 000m². Aujourd’hui fermée, elle a accueilli pendant 30 ans les enfants de l’immeuble. Tout en haut, le toit-terrasse avec sa vue spectaculaire à 360° accueille la cour de l’école mais aussi un théâtre en plein air.
L’appartement-témoin ouvert à la visite a conservé son mobilier d’origine dessiné par le designer Pierre Guariche : lits, chaises ou encore meuble passe-plats vous replongent dans l’atmosphère des années 60.
Huit
expériences
sensibles
à vivre…
Unité d'Habitation
L'Unité d'Habitation
en images
Œuvre lumière de l’Unité d’Habitation : De deux choses lune, l’autre c’est le soleil
L’artiste plasticien Bruno Peinado et l’agence de conception lumière Rich Designers ont été retenus par Saint-Étienne Métropole pour la création d’une œuvre lumière sur l’Unité d’Habitation Le Corbusier de Firminy.
Cette œuvre, intitulée « De deux choses lune, l’autre c’est le soleil » (en référence au poème de Jacques Prévert), a pour but de mettre en valeur l’édifice, à la fois œuvre d’un architecte de renommée internationale et porte d’entrée de la métropole.
Elle se fonde sur les réflexions de Le Corbusier sur le soleil, la nature, les habitants, la matière et les couleurs, et fait le choix de lier la dimension poétique à la dimension patrimoniale.
L’œuvre lumière prend place sur le toit terrasse, pour en faire un attracteur visuel au milieu du grand paysage. La nuit, c’est la lune qui devient l’astre de référence : la lumière, changeante selon le rythme des lunaisons, compose des espacements lumineux liés à la trame de la façade, éclairés en LED.
Chaque nouvelle phase de la lune amènera un grand mouvement de changement de lumière, au sein duquel une partition rythmée donnera une lecture nouvelle des volumes et plans, inscrivant ainsi le bâtiment dans cette dimension du temps universel : pleine lune, nouvelle lune…
Infos pratiques :
- Coût des travaux : 160 000 € HT avec une subvention de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
- Installation de luminaires LED à faible consommation énergétique, les frais d’électricité sont financés par Saint-Étienne Métropole.
- Afin de ne pas perturber les oiseaux, un travail avec la Ligue de Protection des Oiseaux a été mené : l’œuvre lumière respecte les oiseaux, notamment les hirondelles qui nichent sous les pilotis du bâtiment.
- Communiqué de presse ici.